vendredi 29 mai 2009

MERCI LES MAITRES A JOUER


Mes chères lecteurs, depuis que j’ai commencé a publié des articles je n’ai jamais exprimé ma satisfaction ou mes déceptions a propos de tel ou tel autre événement. Même si le blog est un espace de liberté, j’entendais faire du mien un support d’informations fiables. Cependant pour la première fois vous allez m’excuser de cette publication des mes sentiments. En fervent supporter du FC Barcelone occasion ne peut être plus grande que celle de la finale de la ligue des champions face à Manchester United tenant du titre qui de surcroit est champion d’Angleterre et vainqueur de la coupe de la ligue. Je suis d’autant plus satisfais que les supporters de Manchester avec qui je discutais prédisaient une lourde défaite du Barça. Leur unique argument était que la défense catalane ne fait pas le poids devant la machine offensive mancuniènne et que Valdes qui a fini de montrer ses limites ne peut pas arrêter un tir de Ronaldo. Vu l’absence de deux défenseurs-clés dans le dispositif de Guardiola, j’admettais que la défense était défavorisée. Toutefois je ne cessais de dire que pour nous Barcelonais le match se jouera au milieu du terrain notamment par la conservation du ballon par Xavi Hernandez et André Iniesta.la physionomie du match m’a donné raison en même temps qu’il m’a démenti. Raison, parce que les deux Espagnols ont eu une maitrise parfaite du ballon. Et tort, parce qu’en aucun moment du match l’attaque mancuniènne n’a su ébranler la défense catalane. Yaya Touré, par sa physique et sa maitrise, a passé une soirée tranquille au moment ou son coéquipier Puyol a complètement muselé la star de Sir Alex Ferguson.
Une autre source de satisfaction est le duel à distance entre Leo Messi et Christiano Ronaldo. les barcelonais ont été heureux de voir le premier réussir son match tandis que son rival sombrait au fil des minutes
Cette victoire vient donc couronner une saison extraordinaire du Barça et, cérise sur le gâteau, un triplé jusque là jamais réalisé

jeudi 14 mai 2009

REPORTAGE AU MARCHE GRAND YOFF

Grand Yoff fait parti des quartiers de Dakar qui connaissent les occupations les plus anarchiques. Un tour au marché en ce samedi 02 mai permet de s’en convaincre. A 12h 40mn, les visiteurs ont du mal à faire la différence entre le marché et la route. Des chaussures, des habits, des produits cosmétiques et alimentaires…, tous ces articles sont exposés soit sur des tables soit par terre d’un coté et de l’autre de la voie. Des voitures sont garées devant certains étaux. Il s’agit de car rapide qui sont stationnés pour un instant, d’autres véhicules qui transportent des marchandises et des automobiles particuliers qui restent immobiles toute la journée. Ces deux dernières cités appartiennent selon Oumar Diallo aux propriétaires des magasins. A ce décor s’ajoute des voitures qui passent difficilement du fait d’un embouteillage pas très dense mais quasi- permanent. Face à un soleil ardent qui annonce le début de la saison caniculaire, les marchands de la rue ont trouvé refuge dans les cantines d’en face ou sous leur table. L’un deux, corpulent, de tein noire, bien blotti dans ses marchandises affirme qu’il n’ont aucun problème ni avec leurs camarades qui ont des magasins, ni avec les chauffeurs, encore moins avec les piétons qui du reste sont les acheteurs. Une thèse qui est confortée par Samba Seck, un des boutiquiers qui affirme : « nous n’avons aucun problème avec eux. chacun aura ce qu'il doit avoir ».Du fait des personnes qui se faufilent entre les véhicules faute de trottoir, ce milieu renferme d’énormes potentialités de drames. Pour tant tout le monde est unanime. Ici les accidents sont très rares voire inexistants. Un chauffeur de car rapide avance : « ils (les étaux) sont à l’origine des embouteillages, c’est difficile mais Dieu nous protége des accidents ». Toutefois, ces anarchistes sont tous conscients de leur illégalité. Comme une seule voix, ils disent tous qu’ils sont là malgré eux « nous aimerions avoir une place légale comme tout le monde mais les cantines coûtent cher » soutient Oumar Diallo ancien vendeur d’oranges qui s’est reconverti en marchant d’habits. Si l’on croit ce même M Diallo, cette occupation anarchique à encore de l’avenir a grand-yoff car ils payent régulièrement leur taxe de 150f et si la marie intervient c’est pour régler un différent entre deux commerçants

ENTRETIEN AVEC M.NDOYE CHEF DE SERVICE DE LA DIRECTION DES CITES DU COUD


Quelle est la mission de votre service ?
Nous gérons l’hébergement, la sécurité, tout ce qui gravite autour des conditions idoines pour permettre aux étudiants de bien travailler. Nous faisons tout pour que les étudiants soient dans des conditions optimales. Que ça soit l’hygiène, les questions relatives à la propreté et à l’environnement.
Quelles sont vos relations avec les étudiants ?
Nous les administrons directement, veiller à satisfaire leurs besoins ; si possibles au quotidien. Pour chaque pavillon nous avons un représentant qui veille sur eux pour mieux les assister. Il essaie d’assurer le bon voisinage et la convivialité entre les étudiants. Nous réparons tout ce qu’il y a comme dégât. Il y a la plomberie pour les robinets la menuiserie pour les lits, les, armoires, les chaises et les tables. Il y a aussi un service de nettoiement, d’abord pour chaque pavillon mais aussi pour la cour. Donc pour ce qui est de la gestion c’est vraiment la routine. Ce sont les mêmes demandes qui sont formulées mais à chaque fois nous essayons d’apporter des remèdes à leurs problèmes. Nos représentants sont chargés aussi de veiller au paiement des loyers.
L’attribution des chambres aussi pose beaucoup de problèmes. Qu’est ce qui explique cette situation ?
C’est parce que la demande est supérieure à l’offre. Les étudiants sont très nombreux. Nous n’avons pas assez de chambres pour tout le monde. Or chacun veut bénéficier de ces logements c’est pourquoi il y a toujours problème pendant l’attribution.
Alors quelles sont les solutions envisagées pour éradiquer ce problème ?
Vous savez le COUD n’a pas les prérogatives qui lui permettent de trouver de nouveaux toits pour les étudiants. Cela est du ressors de l’Etat. Tout ce que nous faisons c’est de mettre à la disposition des étudiants les lits disponibles. C’est l’Etat qui décide s’il faut construire de nouveaux pavillons ou pas. Quand maintenant un pavillon est construit, l’Etat nous délègue les pouvoirs liés à la gestion et à notre tour nous le mettons à la disposition des ayant droit.
Mardi dernier les policiers sont entrés dans le campus
(il coupe)Cela ne relève pas de notre compétence. Si les étudiant barrent la route c’est pour réclamer leur bourse. Or nous ne gérons pas les bourses. Donc je crois que si vous vous adressez à la direction des bourses, plus précisément à Ousseynou Goumbala il vous fournira des explications.
Oui mais si les policiers défoncent des portes vous êtes consernés ?
Oui. Mais nous réparons et puis c’est tout. Notre service n’a aucune relation avec la police. D’ailleurs si les GMI entrent dans le campus nous l’apprenons en même temps que vous. Parfois même c’est par la radio que nous sommes informés. Mais comme je vous l’ai dit tantôt nous sommes chargés de réparer tout ce qui est endommagé. Donc quelque soit la nature de la casse, qu’elle soit l’œuvre des étudiants ou des policiers nous réparons. A vrai dire nous sommes victimes et en même temps nous réparons





BABACAR WILLANE

vendredi 8 mai 2009

BOURSE DES ETUDIANTS

Depuis le mois d’octobre des étudiants qui ont officiellement une bourse n’ont pas encore reçu un centime. Cette situation est loin d’être nouvelle. Depuis plusieurs années, les étudiants qui bénéficient des nouvelles attributions sont obligés d’attendre le mois d’avril ou de mai pour voire la couleur de leur argent. Donner des bourses au mois de mai suscite des inquiétudes : s’agit-il d’une bourse d’étude ou d’une bourse de fin d’année ? Si c’est une bourse d’étude, cela suppose qu’elle doit servir à l’achat de document, au paiement des loyers pour les logés, ou du transport pour ceux qui font la navette entre la banlieue et l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD). Elle doit aussi permettre de payer les tickets des restaurants et de subvenir aux petits besoins tels que la photocopie, la connexion etc. Or au mois de mai c’est-à-dire à un moi de la fin de l’année, les étudiants n’ont aucune chance d’utiliser à bon escient cette somme d’argent. Pourtant l’étudiant aurait rencontré pas mal de difficultés d’octobre à mai. Et peut être qu’à cause de ses problèmes, il aurait été plusieurs fois physiquement présent en classe mais mentalement absent. Cet argent, si elle est loin de pouvoir satisfaire les besoins des étudiants, peut au moins subvenir à certains. Mais hélas ! Les procédures administratives ou plutôt les carences administratives se posent en obstacles infranchissables. Combien d’étudiants boursiers galèrent dans le campus parce qu’ils n’ont pas de tickets de restaurant ? Combien d’étudiants ont la honte de retourner dans leur domicile, tout simplement parce qu’ils sont très endettés. Et au même moment, la vie devient de plus en plus insupportable au Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD). Comment peut-on prétendre réussir si on est partout solitaire malgré l’ambiance du campus et de la banlieue ? Est-il possible de faire un raisonnement cohérent si on a jamais l’esprit sur terre ? Même si les conditions d’étude sont loin d’être optimales au campus pédagogique, le taux d’échec grandissant des étudiants peut être mis en partie sur le compte de leur condition sociale. Pour qui connaît le manque de culture de l’excellence chez les étudiants, leur donner ces sommes d’argent à la fin de l’année est plus tôt une façon de dire « Passez de belles vacances » que de les amener à préparer l’année suivante.
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VISITE A L' ADIE

Le mercredi 06 mai 2009 à 15h la première année du CESTI a rendu visite à l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE). Cette agence est hébergée au ministère de la santé situé en face de l’Hôpital Aristide LeDantec. L’ADIE est inaugurée le 15 mars 2005 par le président de la république du Sénégal Mr Abdoulaye Wade. Cette agence a pour mission d’aider le Sénégal à réussir son entrée dans la société de l’information. En partenariat avec la Corée du Sud, l’agence s’est intéressée d’abord à l’administration avec la création d’E-gouvernement c’est-à-dire le gouvernement électronique. Il s’agit ici d’amener les ministères et autres départements à utiliser l’outil informatique au quotidien. Un réseau intranet est créé à cette fin. L’ensemble des buildings administratifs a été relié à l’aide de fibres optiques à Dakar ville. Un autre réseau appelé local radio permet une extension jusqu'à Rufisque. Il s’agit là donc de centre de ressource qui permet d’héberger des sites web, de sécuriser et de superviser l’ensemble du réseau. Les services de bases de ce centre sont l’accès à l’Internet, le service messagerie, la téléphonie sur IP et la vidéoconférence.
Ces différentes applications permettent aux agents de l’administration de travailler en étroite collaboration. Il s’agit de les assurer l’accès à l’Internet de les permettre de se communiquer à l’aide de 1000 à 1500 lignes téléphoniques, sans recourir aux services de la SONATEL. C’est donc une façon très efficace de réduire les dépenses et de gagner du temps puisque auparavant, chaque ministère était abonné à la SONATEL. D’ailleurs pour une meilleure réussite de ce projet il a été mis sur place un outil collaboratif dénommé E-Liane (lien interactif de numérisation et d’échange). Cet outil constitue un début d’archivage des dossiers de l’Etat et facilite davantage l’interaction de ses différents services. Parmi les projets de l’agence il y a le E-learning c’est-à-dire la formation en ligne. Le E-citoyen traduit la volonté de faciliter au citoyen les démarches administratives. Ce site est le www.démarches.gouv.sn. Il permet à chaque citoyen d’avoir accès aux informations relatives aux papiers dont il a besoin et de limiter les déplacements. Toutefois le citoyen n’a pas encore la possibilité de faire un dépôt via le net mais le projet est en cours selon Cheikhou Ly responsable à l’ADIE. Un journal officiel permet aussi d’informer les citoyens des lois, décrets etc. En résumé, l’agence a pour objectif principal de participer à la bonne gouvernance.
Cependant l’agence soufre de pas mal de carences. Malgré l’existence de l’intranet, beaucoup de travailleurs continuent à utiliser les services des autres moteurs comme Yahoo, Hotmail etc. A la création des sites des ministères, un comité a été chargé de la publication des informations dans chaque ministère. Mais presque aucun des comités n’a fait son travail ce qui fait que les sites sont restés vierges. A cela s’ajoute le manque de culture de l’utilité des fonctionnaires qui se permettent toutes sortes de divertissements à ces outils de travail. Et ce comportement selon M. Ly nuit fortement à la fluidité du réseau. Du coté des citoyens, l’agence reste inconnue ou presque. Et à M. Ly d’avouer leur impuissance face à cette situation. Selon lui, ils ne disposent pas de moyen pour vulgariser leur existence auprès du public.
L’agence est aussi consciente des dérives liées à l’utilisation de l’informatique. C’est pourquoi après une étude de l’environnement, l’Etat a sorti des lois portant sur la société de l’information. Il s’agit de cinq lois votées par l’assemblée nationale en janvier 2008 et de quatre décrets d’application. Ces lois définissent les obligations des usagers et prévoient des sanctions contres les fautifs. Selon le Dr Mouhamadou Lo ces lois sont importantes vu les risques liés à l’informatique. Il rassure aussi que ces lois ne souffrent d’aucune incompatibilité avec la juridiction classique