jeudi 25 juin 2009

CEREMONIE DE PRESENTATION

hier M. Pape Samba Kane a présenté son livre "les ecrits d'augias:les pages sombres de la presse"aux etudiants du CESTI.selon l'auteur, l'oeuvre est à la fois un coup de guele et un cri de coeur. les négligences professionnelles, orthographiques, grammaticales etc sont les raisons qui lui ont poussé à prendre sa plume. l'ouvrage est donc un appel à l'orthodoxie à l'endroit de tous les journalistes et non pas un procés fait à la jeune génération comme le prétendent d'aucuns. il se dit satisfait de l'intéret que porte les gens à l'endroit de son livre mais trés déçu de la réaction des journalistes qui prennent le message comme une attaque.PSK a rappelé aux journalistes que "l'humilité est l'arme parfaite pour un journaliste"

vendredi 5 juin 2009

DE LA NECESSITE DE COMMUNIQUER


Malgré le nombre important de médias et la pléthore de chargé de communication dans le pays, l’un des problèmes majeurs au Sénégal est la communication. A plusieurs niveau, les décisions qui sont prises sont ignorées de ceux qui sont supposés être les principaux bénéficiaires ou cibles.
A l’université Cheikh Anta Diop par exemple la réforme communément appelée LMD est carrément ignorée des étudiants. Tout ce qu’ils savent du système LMD c’est que c’est Licence Master et Doctorat. Les mieux informés parlent d’insertion de matières professionnelles dans l’enseignement universitaire. D’où cette résistance de la part des étudiants et des professeurs. Les premiers ont la phobie d’une réforme qui ne livre pas ses secrets (les nombreuses exclusions à l’UGB leur donnent raison), et les seconds justifient leur refus par le manque de conditions nécessaires pour l’adoption du système.
Un autre évènement qui devait sans doute intéresser les Sénégalais est le festival mondial des arts nègres (FESMAN). Vu l’importance qu’accorde les autorités sénégalaises, cette manifestation doit être d’une importance capitale pour le peuple sénégalais. Pourtant il n’est pas exagéré de dire que la population sénégalaise, à 80pourcent au moins ignore ce qu’est le FESMAN. Nulle part un engouement n’est noté chez les compatriotes d’Abdoulaye Wade. Ce dernier et son équipe préfèrent s’envoler dans des avions en destination du Brésil en lieu et place d’une vulgarisation effective de l’évènement. Ici d’ailleurs une question se pose : pourquoi après seulement un pays –le Nigéria-le Sénégal abrite une nouvelle fois le FESMAN
Et il ne s’agit là que de deux exemples parmi tant d’autres. On peut citer entre autres le bien fondé de la création du poste de vice présidence, de la création d’une banque verte etc. Et paradoxalement, cette carence de communication à l’intérieur du pays contraste avec une pléthore de médiations à propos d’un désaccord entre un président et ses concitoyens. La dernière en date est la crise mauritanienne.

vendredi 29 mai 2009

MERCI LES MAITRES A JOUER


Mes chères lecteurs, depuis que j’ai commencé a publié des articles je n’ai jamais exprimé ma satisfaction ou mes déceptions a propos de tel ou tel autre événement. Même si le blog est un espace de liberté, j’entendais faire du mien un support d’informations fiables. Cependant pour la première fois vous allez m’excuser de cette publication des mes sentiments. En fervent supporter du FC Barcelone occasion ne peut être plus grande que celle de la finale de la ligue des champions face à Manchester United tenant du titre qui de surcroit est champion d’Angleterre et vainqueur de la coupe de la ligue. Je suis d’autant plus satisfais que les supporters de Manchester avec qui je discutais prédisaient une lourde défaite du Barça. Leur unique argument était que la défense catalane ne fait pas le poids devant la machine offensive mancuniènne et que Valdes qui a fini de montrer ses limites ne peut pas arrêter un tir de Ronaldo. Vu l’absence de deux défenseurs-clés dans le dispositif de Guardiola, j’admettais que la défense était défavorisée. Toutefois je ne cessais de dire que pour nous Barcelonais le match se jouera au milieu du terrain notamment par la conservation du ballon par Xavi Hernandez et André Iniesta.la physionomie du match m’a donné raison en même temps qu’il m’a démenti. Raison, parce que les deux Espagnols ont eu une maitrise parfaite du ballon. Et tort, parce qu’en aucun moment du match l’attaque mancuniènne n’a su ébranler la défense catalane. Yaya Touré, par sa physique et sa maitrise, a passé une soirée tranquille au moment ou son coéquipier Puyol a complètement muselé la star de Sir Alex Ferguson.
Une autre source de satisfaction est le duel à distance entre Leo Messi et Christiano Ronaldo. les barcelonais ont été heureux de voir le premier réussir son match tandis que son rival sombrait au fil des minutes
Cette victoire vient donc couronner une saison extraordinaire du Barça et, cérise sur le gâteau, un triplé jusque là jamais réalisé

jeudi 14 mai 2009

REPORTAGE AU MARCHE GRAND YOFF

Grand Yoff fait parti des quartiers de Dakar qui connaissent les occupations les plus anarchiques. Un tour au marché en ce samedi 02 mai permet de s’en convaincre. A 12h 40mn, les visiteurs ont du mal à faire la différence entre le marché et la route. Des chaussures, des habits, des produits cosmétiques et alimentaires…, tous ces articles sont exposés soit sur des tables soit par terre d’un coté et de l’autre de la voie. Des voitures sont garées devant certains étaux. Il s’agit de car rapide qui sont stationnés pour un instant, d’autres véhicules qui transportent des marchandises et des automobiles particuliers qui restent immobiles toute la journée. Ces deux dernières cités appartiennent selon Oumar Diallo aux propriétaires des magasins. A ce décor s’ajoute des voitures qui passent difficilement du fait d’un embouteillage pas très dense mais quasi- permanent. Face à un soleil ardent qui annonce le début de la saison caniculaire, les marchands de la rue ont trouvé refuge dans les cantines d’en face ou sous leur table. L’un deux, corpulent, de tein noire, bien blotti dans ses marchandises affirme qu’il n’ont aucun problème ni avec leurs camarades qui ont des magasins, ni avec les chauffeurs, encore moins avec les piétons qui du reste sont les acheteurs. Une thèse qui est confortée par Samba Seck, un des boutiquiers qui affirme : « nous n’avons aucun problème avec eux. chacun aura ce qu'il doit avoir ».Du fait des personnes qui se faufilent entre les véhicules faute de trottoir, ce milieu renferme d’énormes potentialités de drames. Pour tant tout le monde est unanime. Ici les accidents sont très rares voire inexistants. Un chauffeur de car rapide avance : « ils (les étaux) sont à l’origine des embouteillages, c’est difficile mais Dieu nous protége des accidents ». Toutefois, ces anarchistes sont tous conscients de leur illégalité. Comme une seule voix, ils disent tous qu’ils sont là malgré eux « nous aimerions avoir une place légale comme tout le monde mais les cantines coûtent cher » soutient Oumar Diallo ancien vendeur d’oranges qui s’est reconverti en marchant d’habits. Si l’on croit ce même M Diallo, cette occupation anarchique à encore de l’avenir a grand-yoff car ils payent régulièrement leur taxe de 150f et si la marie intervient c’est pour régler un différent entre deux commerçants

ENTRETIEN AVEC M.NDOYE CHEF DE SERVICE DE LA DIRECTION DES CITES DU COUD


Quelle est la mission de votre service ?
Nous gérons l’hébergement, la sécurité, tout ce qui gravite autour des conditions idoines pour permettre aux étudiants de bien travailler. Nous faisons tout pour que les étudiants soient dans des conditions optimales. Que ça soit l’hygiène, les questions relatives à la propreté et à l’environnement.
Quelles sont vos relations avec les étudiants ?
Nous les administrons directement, veiller à satisfaire leurs besoins ; si possibles au quotidien. Pour chaque pavillon nous avons un représentant qui veille sur eux pour mieux les assister. Il essaie d’assurer le bon voisinage et la convivialité entre les étudiants. Nous réparons tout ce qu’il y a comme dégât. Il y a la plomberie pour les robinets la menuiserie pour les lits, les, armoires, les chaises et les tables. Il y a aussi un service de nettoiement, d’abord pour chaque pavillon mais aussi pour la cour. Donc pour ce qui est de la gestion c’est vraiment la routine. Ce sont les mêmes demandes qui sont formulées mais à chaque fois nous essayons d’apporter des remèdes à leurs problèmes. Nos représentants sont chargés aussi de veiller au paiement des loyers.
L’attribution des chambres aussi pose beaucoup de problèmes. Qu’est ce qui explique cette situation ?
C’est parce que la demande est supérieure à l’offre. Les étudiants sont très nombreux. Nous n’avons pas assez de chambres pour tout le monde. Or chacun veut bénéficier de ces logements c’est pourquoi il y a toujours problème pendant l’attribution.
Alors quelles sont les solutions envisagées pour éradiquer ce problème ?
Vous savez le COUD n’a pas les prérogatives qui lui permettent de trouver de nouveaux toits pour les étudiants. Cela est du ressors de l’Etat. Tout ce que nous faisons c’est de mettre à la disposition des étudiants les lits disponibles. C’est l’Etat qui décide s’il faut construire de nouveaux pavillons ou pas. Quand maintenant un pavillon est construit, l’Etat nous délègue les pouvoirs liés à la gestion et à notre tour nous le mettons à la disposition des ayant droit.
Mardi dernier les policiers sont entrés dans le campus
(il coupe)Cela ne relève pas de notre compétence. Si les étudiant barrent la route c’est pour réclamer leur bourse. Or nous ne gérons pas les bourses. Donc je crois que si vous vous adressez à la direction des bourses, plus précisément à Ousseynou Goumbala il vous fournira des explications.
Oui mais si les policiers défoncent des portes vous êtes consernés ?
Oui. Mais nous réparons et puis c’est tout. Notre service n’a aucune relation avec la police. D’ailleurs si les GMI entrent dans le campus nous l’apprenons en même temps que vous. Parfois même c’est par la radio que nous sommes informés. Mais comme je vous l’ai dit tantôt nous sommes chargés de réparer tout ce qui est endommagé. Donc quelque soit la nature de la casse, qu’elle soit l’œuvre des étudiants ou des policiers nous réparons. A vrai dire nous sommes victimes et en même temps nous réparons





BABACAR WILLANE

vendredi 8 mai 2009

BOURSE DES ETUDIANTS

Depuis le mois d’octobre des étudiants qui ont officiellement une bourse n’ont pas encore reçu un centime. Cette situation est loin d’être nouvelle. Depuis plusieurs années, les étudiants qui bénéficient des nouvelles attributions sont obligés d’attendre le mois d’avril ou de mai pour voire la couleur de leur argent. Donner des bourses au mois de mai suscite des inquiétudes : s’agit-il d’une bourse d’étude ou d’une bourse de fin d’année ? Si c’est une bourse d’étude, cela suppose qu’elle doit servir à l’achat de document, au paiement des loyers pour les logés, ou du transport pour ceux qui font la navette entre la banlieue et l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD). Elle doit aussi permettre de payer les tickets des restaurants et de subvenir aux petits besoins tels que la photocopie, la connexion etc. Or au mois de mai c’est-à-dire à un moi de la fin de l’année, les étudiants n’ont aucune chance d’utiliser à bon escient cette somme d’argent. Pourtant l’étudiant aurait rencontré pas mal de difficultés d’octobre à mai. Et peut être qu’à cause de ses problèmes, il aurait été plusieurs fois physiquement présent en classe mais mentalement absent. Cet argent, si elle est loin de pouvoir satisfaire les besoins des étudiants, peut au moins subvenir à certains. Mais hélas ! Les procédures administratives ou plutôt les carences administratives se posent en obstacles infranchissables. Combien d’étudiants boursiers galèrent dans le campus parce qu’ils n’ont pas de tickets de restaurant ? Combien d’étudiants ont la honte de retourner dans leur domicile, tout simplement parce qu’ils sont très endettés. Et au même moment, la vie devient de plus en plus insupportable au Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD). Comment peut-on prétendre réussir si on est partout solitaire malgré l’ambiance du campus et de la banlieue ? Est-il possible de faire un raisonnement cohérent si on a jamais l’esprit sur terre ? Même si les conditions d’étude sont loin d’être optimales au campus pédagogique, le taux d’échec grandissant des étudiants peut être mis en partie sur le compte de leur condition sociale. Pour qui connaît le manque de culture de l’excellence chez les étudiants, leur donner ces sommes d’argent à la fin de l’année est plus tôt une façon de dire « Passez de belles vacances » que de les amener à préparer l’année suivante.
A LIRE AUSSI

VISITE A L' ADIE

Le mercredi 06 mai 2009 à 15h la première année du CESTI a rendu visite à l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE). Cette agence est hébergée au ministère de la santé situé en face de l’Hôpital Aristide LeDantec. L’ADIE est inaugurée le 15 mars 2005 par le président de la république du Sénégal Mr Abdoulaye Wade. Cette agence a pour mission d’aider le Sénégal à réussir son entrée dans la société de l’information. En partenariat avec la Corée du Sud, l’agence s’est intéressée d’abord à l’administration avec la création d’E-gouvernement c’est-à-dire le gouvernement électronique. Il s’agit ici d’amener les ministères et autres départements à utiliser l’outil informatique au quotidien. Un réseau intranet est créé à cette fin. L’ensemble des buildings administratifs a été relié à l’aide de fibres optiques à Dakar ville. Un autre réseau appelé local radio permet une extension jusqu'à Rufisque. Il s’agit là donc de centre de ressource qui permet d’héberger des sites web, de sécuriser et de superviser l’ensemble du réseau. Les services de bases de ce centre sont l’accès à l’Internet, le service messagerie, la téléphonie sur IP et la vidéoconférence.
Ces différentes applications permettent aux agents de l’administration de travailler en étroite collaboration. Il s’agit de les assurer l’accès à l’Internet de les permettre de se communiquer à l’aide de 1000 à 1500 lignes téléphoniques, sans recourir aux services de la SONATEL. C’est donc une façon très efficace de réduire les dépenses et de gagner du temps puisque auparavant, chaque ministère était abonné à la SONATEL. D’ailleurs pour une meilleure réussite de ce projet il a été mis sur place un outil collaboratif dénommé E-Liane (lien interactif de numérisation et d’échange). Cet outil constitue un début d’archivage des dossiers de l’Etat et facilite davantage l’interaction de ses différents services. Parmi les projets de l’agence il y a le E-learning c’est-à-dire la formation en ligne. Le E-citoyen traduit la volonté de faciliter au citoyen les démarches administratives. Ce site est le www.démarches.gouv.sn. Il permet à chaque citoyen d’avoir accès aux informations relatives aux papiers dont il a besoin et de limiter les déplacements. Toutefois le citoyen n’a pas encore la possibilité de faire un dépôt via le net mais le projet est en cours selon Cheikhou Ly responsable à l’ADIE. Un journal officiel permet aussi d’informer les citoyens des lois, décrets etc. En résumé, l’agence a pour objectif principal de participer à la bonne gouvernance.
Cependant l’agence soufre de pas mal de carences. Malgré l’existence de l’intranet, beaucoup de travailleurs continuent à utiliser les services des autres moteurs comme Yahoo, Hotmail etc. A la création des sites des ministères, un comité a été chargé de la publication des informations dans chaque ministère. Mais presque aucun des comités n’a fait son travail ce qui fait que les sites sont restés vierges. A cela s’ajoute le manque de culture de l’utilité des fonctionnaires qui se permettent toutes sortes de divertissements à ces outils de travail. Et ce comportement selon M. Ly nuit fortement à la fluidité du réseau. Du coté des citoyens, l’agence reste inconnue ou presque. Et à M. Ly d’avouer leur impuissance face à cette situation. Selon lui, ils ne disposent pas de moyen pour vulgariser leur existence auprès du public.
L’agence est aussi consciente des dérives liées à l’utilisation de l’informatique. C’est pourquoi après une étude de l’environnement, l’Etat a sorti des lois portant sur la société de l’information. Il s’agit de cinq lois votées par l’assemblée nationale en janvier 2008 et de quatre décrets d’application. Ces lois définissent les obligations des usagers et prévoient des sanctions contres les fautifs. Selon le Dr Mouhamadou Lo ces lois sont importantes vu les risques liés à l’informatique. Il rassure aussi que ces lois ne souffrent d’aucune incompatibilité avec la juridiction classique

vendredi 24 avril 2009

Université Cheikh Anta Diop


x

Le campus transformé en terrain de foot

Nous sommes le jeudi 23 avril. A 17heures j’entreprends de faire le tour du campus. A coté de la grande porte de l’UCAD, il y a un espace qui se situe entre le pavillon A et l’avenue Cheick Anta Diop. Dans cet espace plus ou moins sablonneux, sont implantés un grand manguier et six arbustes. Comme un vrai terrain de foot, l’endroit a deux buts en métal peints en blanc. Deux équipes de 7joueurs se rencontrent pour 10minutes et une quarantaine de joueurs attendent patiemment leurs tours. Trois parmi eux ne savent pas qui a implanté les poteaux. Quant’ a leurs relations avec les passants, Abou Ba affirme : « nous n’avons aucun problème avec eux.ils passent tous sur la route car ils savent que ici c’est un terrain de foot. Seuls les sportifs passent par le terrain pour contempler le jeu. D’ailleurs c’est aux passants que nous demandons l’heure car la plupart d’entre nous viennent sans montre. A quelques mètres de là, au nord un autre espace d’environ 30mèttres de longueur et d’une largeur très étroite. Il est situé entre la petite porte et le terrain de tennis. Il est limité au nord par un mur et un espace péroné qui sert de lieu d’entrainement aux tennismen. Au milieu du terrain se trouve un baobab. Dix personnes au total sur le terrain et une trentaine d’autres sur la touche. A quelques minutes du dernier des coups d’envois interminables, une marchande pousse un cri. Elle venait d’être heurtée elle et deux autres étudiants qui venaient des pavillons au moment ou ils traversaient. Un monsieur de grande taille, tien noir, en t-shirt vert jaune rouge lance à son endroit : « tu ferais mieux de sortir du terrain que de crier. » la fin du match siffle le début d’une brouille. Trois équipes se retrouvent sur le terrain et aucune d’elles ne veut sortir. Une personne apparemment plus âgée que les autres, déclare que la pagaille est instaurée par des étudiants en première année. Et lui et ses copains, propriétaires du ballon, menacent de les priver de balle pendant deux semaines pour chasser ceux qu’ils qualifient de brebis galeuses. . A coté de cet espace de tension un autre plein de dangers. Un rectangle limité par une bordure en ciment entre le pavillon N et celui des mariés. Derrière ces bordures, des égouts. Malgré ces obstacles, les étudiants se permettent des courses folles comme s’ils étaient inconscients du danger. Immédiatement après cet espace deux autres terrains d’une étendue insignifiante dégagent un nuage de poussière. Heureusement pour les locataires des pavillons, la poussière est atténuée par une demi-douzaine d’arbres. Loin des tensions et des dangers, un autre endroit de jeu. Il est entouré par des tas de sable et de béton et est entre les pavions N et H. Dans ce milieu l’ambiance est joviale. Tout le monde s’amuse ; même le petit apprenti journaliste a eu droit a une dose de blague lorsqu’on l’a vu prendre note : « tu es un recruteur ?si tu prends un de ces joueurs ils seront virés au premier teste ». Un autre de renchérir : « si ce n’est pas le recruteur lui-même qui sera viré ».ces différentes scénarii se répètent tous les jours en face des pavions H, I et J en plus des lieux cités précédemment. Pour justifier cette occupation anarchique de l’espace universitaire, Abou Ba soutient : « vue le nombre d’étudiants, il n’est pas évident que tout le monde se retrouve’ au stade de l’UCAD. C’est pourquoi il y’a d’autres espaces sur lesquels les autres jouent. » Ces créations de près de dix micro terrains dans le campus social traduit le manque de lieu d’épanouissement pour les étudiants
Le campus transformé en terrain de foot

Nous sommes le jeudi 23 avril. A 17heures j’entreprends de faire le tour du campus. A coté de la grande porte de l’UCAD, il y a un espace qui se situe entre le pavillon A et l’avenue Cheick Anta Diop. Dans cet espace plus ou moins sablonneux, sont implantés un grand manguier et six arbustes. Comme un vrai terrain de foot, l’endroit a deux buts en métal peints en blanc. Deux équipes de 7joueurs se rencontrent pour 10minutes et une quarantaine de joueurs attendent patiemment leurs tours. Trois parmi eux ne savent pas qui a implanté les poteaux. Quant’ a leurs relations avec les passants, Abou Ba affirme : « nous n’avons aucun problème avec eux.ils passent tous sur la route car ils savent que ici c’est un terrain de foot. Seuls les sportifs passent par le terrain pour contempler le jeu. D’ailleurs c’est aux passants que nous demandons l’heure car la plupart d’entre nous viennent sans montre. A quelques mètres de là, au nord un autre espace d’environ 30mèttres de longueur et d’une largeur très étroite. Il est situé entre la petite porte et le terrain de tennis. Il est limité au nord par un mur et un espace péroné qui sert de lieu d’entrainement aux tennismen. Au milieu du terrain se trouve un baobab. Dix personnes au total sur le terrain et une trentaine d’autres sur la touche. A quelques minutes du dernier des coups d’envois interminables, une marchande pousse un cri. Elle venait d’être heurtée elle et deux autres étudiants qui venaient des pavillons au moment ou ils traversaient. Un monsieur de grande taille, tien noir, en t-shirt vert jaune rouge lance à son endroit : « tu ferais mieux de sortir du terrain que de crier. » la fin du match siffle le début d’une brouille. Trois équipes se retrouvent sur le terrain et aucune d’elles ne veut sortir. Une personne apparemment plus âgée que les autres, déclare que la pagaille est instaurée par des étudiants en première année. Et lui et ses copains, propriétaires du ballon, menacent de les priver de balle pendant deux semaines pour chasser ceux qu’ils qualifient de brebis galeuses. . A coté de cet espace de tension un autre plein de dangers. Un rectangle limité par une bordure en ciment entre le pavillon N et celui des mariés. Derrière ces bordures, des égouts. Malgré ces obstacles, les étudiants se permettent des courses folles comme s’ils étaient inconscients du danger. Immédiatement après cet espace deux autres terrains d’une étendue insignifiante dégagent un nuage de poussière. Heureusement pour les locataires des pavillons, la poussière est atténuée par une demi-douzaine d’arbres. Loin des tensions et des dangers, un autre endroit de jeu. Il est entouré par des tas de sable et de béton et est entre les pavions N et H. Dans ce milieu l’ambiance est joviale. Tout le monde s’amuse ; même le petit apprenti journaliste a eu droit a une dose de blague lorsqu’on l’a vu prendre note : « tu es un recruteur ?si tu prends un de ces joueurs ils seront virés au premier teste ». Un autre de renchérir : « si ce n’est pas le recruteur lui-même qui sera viré ».ces différentes scénarii se répètent tous les jours en face des pavions H, I et J en plus des lieux cités précédemment. Pour justifier cette occupation anarchique de l’espace universitaire, Abou Ba soutient : « vue le nombre d’étudiants, il n’est pas évident que tout le monde se retrouve’ au stade de l’UCAD. C’est pourquoi il y’a d’autres espaces sur lesquels les autres jouent. » Ces créations de près de dix micro terrains dans le campus social traduit le manque de lieu d’épanouissement pour les étudiants

vendredi 17 avril 2009

le transport urbain à Dakar

Les minibus très sollicités
Arrivés dans la capitale sénégalaise en 2007 les minibus TATA font fasse à une très forte demande de la part de la population. Hier à 16h à la porte de l’UCAD, l’attente a été relativement longue pour une vingtaine de personnes- la plupart des étudiants –qui voulaient rallier la banlieue dakaroise. A cinq minutes de notre arrivée deux bus des lignes 38 et 25 arrivent quasi-pleins même si les passagers qui les attendent ne sont pas aussi importants. Par contre la ligne 29 elle offre un tout autre spectacle. Avant même d’être stationnée, la voiture est prise d’assaut par une dizaine d’étudiants. Les portes du véhicule ressemblent plutôt à une arène de lutte version japonaise. En effet les passagers arrivés à destination veulent sortir lorsqu’ils sont coincés par les autres qui veulent vaille que vaille emprunter le minibus. Si on peut compter près de dix personnes debout dans les voitures des lignes 38 et 25, on peut en trouver plus de vingt dans la locomotive de la ligne 29. Un étudiant, comme si sa vie en dépend, semble décider à se faire transporter quelles que soient les conditions. On dirait un apprenti bus tant il est hors de la voiture. En dehors de ses mains accrochées à la porte et de la plante de ses pieds à peine posée sur le véhicule, il a tout le reste du corps pendant. A la question de savoir les raisons d’un tel comportement, Oumar Traoré étudiant à l’UCAD soutient que c’est parce que « le nombre de bus est insuffisant. » il nous confie avoir mis 15minutes à attendre un bus pour rentrer aux Parcelles Assainies.
A la différence des bus très utilisés, sept ndiaga ndiaye à moitié vide sont passés à l’espace de cinq minutes. Pour justifier un tel fait, Oumar Traoré explique que c’est « le choix de la commodité » avant d’ajouter que les bus, a la différence des car rapides et ndiaga ndiaye ont un trajet qui non seulement est fixe mais ne souffre d’aucun sectionnement. Ainsi dit-il « avec le bus j’ai pas besoin de descendre à Dior avant de continuer le chemin ». Contrairement à Oumar Traoré, Babacar Faye chauffeur de ndiaga ndiaye est d’un autre avis. Nonchalamment adossé sur sa chaise de conducteur des lunettes noires fumées couvrant une bonne partie du visage, il estime que si les bus sont autant sollicités c’est parce qu’ils constituent «un phénomène nouveau et les gens veulent satisfaire leurs curiosités.
Ces nouveaux bus, résultat du programme d’amélioration de la mobilité urbaine (PAMU) semblent faire l’affaire des dakarois.

mercredi 8 avril 2009

coalition stratégique ou cotisation démagogique

Depuis l’annonce de la victoire de l’opposition dans les élections locales du 22mars, les démons de la divergence refont surface. Plus l’installation d’une équipe rurale municipale ou régionale est imminente plus chaque parti, chacun pris individuellement multiplient les subterfuges pour se tailler la part du lion. Pour beaucoup d’observateurs ses élections doivent servir de leçon a la coalition sopi .la plus part d’entre eux oublient la leçon que Benno siggil Sénégal doit tirer de ce scrutin. Si le peuple sénégalais a sanctionné le manque de considération à son égard, l’arrogance et le culte de l’égoïsme, c’est moins un avertissement pour la coalition sopi que pour la classe dirigeante sénégalaise dans sa totalité. En confiant par défaut la direction de leurs cités a l’opposition, les sénégalais espère gagner un plus de considération. Mais il espère aussi voir un peu plus d’élégance dans la recherche de la réalisation de l’ambition politique personnelle. Mais hélas ! Au rythme ou vont les choses ils peuvent désenchanter. Le mercantilisme politique est ancré dans la mentalité de nos dirigeants a tel point que la bienséance est exceptionnelle voire inexistante. La classe politique n’est rien d’autre qu’une jungle qui obéit a la loi du plus fort ou du plus rusé. Ce qui ressemblait de prime abord a une coalition stratégique salutaire de l’opposition se révèle très tôt être une cotisation démagogique dévalorisante

mardi 31 mars 2009

MES IMPRESSIONS LES LOIS SUR LA SOCIETE DE L'INFORMATION

Les technologies de l’information et de la communication deviennent de plus en plus incontournables. Des applications Jusque là insoupçonnables deviennent de plus en plus possibles Donc vouloir le nier ou le sous estimer, c’est nier une réalité apparente et palpable. Les lois sur la société de l’information sont donc très importantes dans la mesure où elles apportent une solution pour les crimes électroniques. Et comme il est expliqué dans les lois étant donné que les anciens textes judiciaires sont obsolètes par rapport à l’électronique, et que les crimes gagnent de l’ampleur, il était urgent de trouver un cadre juridique approprié. A propos du contenu des lois, c’est assez satisfaisant. Le commerce électronique est important dans la mesure où il donne un libre accès relatif a des services jusque là difficile d’accès. Donc s’il est assez transparent il peut développer les échanges tant sur le interne que sur le plan externe. Mais pour les sanctions de 6 mois de prison et des amendes de 500 000f personnellement je les trouve assez petit pour décourager les téméraires. Surtout qu’avec les données personnelles les agissements peuvent être extrêmement nuisibles aussi bien pour les particuliers que pour le public. De plus j’ai constaté beaucoup de sanctions pécuniaires.et je crains que ses sanction soient la voie de l’impunité .car sous prétexte de sanctions pécuniaires les sanctions pénales peuvent être négligées surtout si le contrevenant est bien placé dans la sphère étatique.

jeudi 26 mars 2009

Wade au pouvoir central, l'opposition au pouvoir local:quelle cohabitation?

²Wade au pouvoir central l’opposition au pouvoir local : quelle cohabitation ?
Si les tendances actuelles des résultats se confirment, l’opposition sortira vainqueur du scrutin. Dans un tel cas de figure, la défaite reste difficile à avaler pour la coalition sopi et son chef Mr Wade. Et pour qui sait que 2012 se profile à l’horizon, alors la cohabitation risque d’être difficile risque d’être tumultueuse. Pour Mr Wade et sa coalition, il faudra user et peut être abusé de tous les moyens pour freiner le regain de confiance de l’opposition. Pour cette dernière, il faudra à tout prix pérenniser cet acquis majeur pour un avenir plus prometteur. Et si l’on sait que pour maitre Wade les vertus en politique sont entre autres les promesses non tenues, l’amnésie vis avis de l’histoire, le tripatouillage de la constitution, le quotidien des sénégalais ne promet guère d’être meilleur. Dans ce face à face il n’ya rien à écarter. Rappelez-vous qu’en 2008, avec le mépris total du jeu démocratique, Abdoulaye Wade avait dissous des conseils municipaux pour les remplacer par des délégations spéciales. Qui ne se souvint pas des cas de Mbaye Ndiaye, Moustapha Cissé Lo et Macky Sall à l’assemblée nationale ? Tout récemment il a menacé les habitants de Niankhar. Avec des termes à peines voilés Wade dit : si vous ne votez pas pour moi vous serez privés d’investissements. Il est clair donc que Wade ne devra pas hésiter de sa position de chef suprême pour priver des élus locaux voire des populations de leur droit le plus absolu. Et a supposer que pour l’opposition le jeu en vaut la chandelle, le ménage est déjà prometteur. Mais tout compte fait le peuple sera la seule victime.

LOCALES DU 22 MARS 2009

Les premières tendances des résultats des élections locales sont largement favorables à l’opposition. Dans plusieurs régions la coalition Benno siggil Sénégal est donnée vainqueur. Si ces tendances se confirment ce se serait une véritable déroute pour la coalition sopi. Pourtant tous les moyens ont été mobilisés pour gagner les élections. Même le chef a trouvé un moyen pour s’inviter dans la campagne. Sous prétexte d’une tournée économique, il a fait le tour du pays comme tous les candidats. Avec cette défaite deux questions se posent. Est-ce que l’opposition est en phase de regagner la confiance du peuple ? Ou bien c’est le peuple qui a mare de Abdoulaye Wade et de son régime ?a notre niveau, on tenté de répondre par l’affirmatif à la seconde question. En étudiant la situation actuelle du Sénégal, rien ne permettait de prédire la victoire des libéraux. Le panier de la ménagère est de plus en plus affecter par une montée vertigineuse des produits de première nécessité. Les populations dakaroises ont toujours en tète les semaines de calvaire due à un manque de gaz inédit. Qui ne se rappelle pas les inondations et de ses cris de détresse de cette vieille dame sur walfadjri ? Malgré la fête en grande pompe de la Goana, les paysans n’ont pas vu et peut être ne verront pas une campagne agricole. Livrés à eux même, les Sénégalais voient des promesses se succéder les unes après les autres sans jamais réalisation. A cela s’ajoute l’arrogance des nouveaux riches qui ne ratent aucune occasion pour exhiber leurs richesses. En atteste le déplacement de Karim Wade à Matam avec quatre hélicoptères. Assez de raison pour les Sénégalais pour vomir Wade et ses alliées même si les nouveaux élus n’inspirent pas plus de confiance

lundi 23 mars 2009

sénégal mon pays

salut tout le monde .un nouveau ami vient de s'ajouter à vous .je suis un citoyen mondial d'origine sénégalaise .mon objectif est de me rapprocher à vous pour qu'ensemble nous batissons un monde meilleur .un monde de justice de paix et de fraternité.
MERCI