vendredi 17 avril 2009

le transport urbain à Dakar

Les minibus très sollicités
Arrivés dans la capitale sénégalaise en 2007 les minibus TATA font fasse à une très forte demande de la part de la population. Hier à 16h à la porte de l’UCAD, l’attente a été relativement longue pour une vingtaine de personnes- la plupart des étudiants –qui voulaient rallier la banlieue dakaroise. A cinq minutes de notre arrivée deux bus des lignes 38 et 25 arrivent quasi-pleins même si les passagers qui les attendent ne sont pas aussi importants. Par contre la ligne 29 elle offre un tout autre spectacle. Avant même d’être stationnée, la voiture est prise d’assaut par une dizaine d’étudiants. Les portes du véhicule ressemblent plutôt à une arène de lutte version japonaise. En effet les passagers arrivés à destination veulent sortir lorsqu’ils sont coincés par les autres qui veulent vaille que vaille emprunter le minibus. Si on peut compter près de dix personnes debout dans les voitures des lignes 38 et 25, on peut en trouver plus de vingt dans la locomotive de la ligne 29. Un étudiant, comme si sa vie en dépend, semble décider à se faire transporter quelles que soient les conditions. On dirait un apprenti bus tant il est hors de la voiture. En dehors de ses mains accrochées à la porte et de la plante de ses pieds à peine posée sur le véhicule, il a tout le reste du corps pendant. A la question de savoir les raisons d’un tel comportement, Oumar Traoré étudiant à l’UCAD soutient que c’est parce que « le nombre de bus est insuffisant. » il nous confie avoir mis 15minutes à attendre un bus pour rentrer aux Parcelles Assainies.
A la différence des bus très utilisés, sept ndiaga ndiaye à moitié vide sont passés à l’espace de cinq minutes. Pour justifier un tel fait, Oumar Traoré explique que c’est « le choix de la commodité » avant d’ajouter que les bus, a la différence des car rapides et ndiaga ndiaye ont un trajet qui non seulement est fixe mais ne souffre d’aucun sectionnement. Ainsi dit-il « avec le bus j’ai pas besoin de descendre à Dior avant de continuer le chemin ». Contrairement à Oumar Traoré, Babacar Faye chauffeur de ndiaga ndiaye est d’un autre avis. Nonchalamment adossé sur sa chaise de conducteur des lunettes noires fumées couvrant une bonne partie du visage, il estime que si les bus sont autant sollicités c’est parce qu’ils constituent «un phénomène nouveau et les gens veulent satisfaire leurs curiosités.
Ces nouveaux bus, résultat du programme d’amélioration de la mobilité urbaine (PAMU) semblent faire l’affaire des dakarois.

2 commentaires:

  1. jéspère au moins qu'avec cette exprérience vous ne venez plus à l'école à pieds!!!!!

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  2. tu fais du bon sama serigne,ziar

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